Je me suis mis au sax sur le tard, et y ai découvert énormément de plaisir.
En quelques lignes les plus synthétiques possibles ...
2007, mon premier sax Alto Chinois que je découvre avec passion
2007 (quelques 6 mois plus tard) mon sop courbe également Chinois (Alysée) ... très pratique à emporter partout, et une sonorité "percutante", "déchirante" dans les aigus.
2008, mon Selmer SA 80 II vernis noir acheté d'occase, très beau ..., avec une sonorité vraiment "chantante".
2009, revente de mon premier Alto et achat d'un Ténor Yanagisawa T800 - d'occase.
2010, revente du Yana (à son ancien proprio) et achat d'un Ténor SA80 ... bien meilleur, sans comparaison avec le YANA.
2011, achat coup sur coup d'un Alto argenté des années 1925 ... un stencil de Pierret modèle 5 acheté pour presque rien à une foire et il fonctionne nickel !
J'ai découvert avec lui, les possibilités de douceur et de rondeur sonores que je n'avais pas sur mes sax plus récents.
Et donc (enfin) achat de mon Baryton américain Buescher Big B de 1955, par correspondance chez un Pro, sans même avoir pu l'essayer.
Il m'avait été chaudement recommandé, et je ne regrette pas, sa sonorité est absolument géniale, il m'offre les graves que mes Ténors n'avaient jamais pu me donner, avec beaucoup de rondeur, ce même coté "chantant" lié à la résonance de l'instrument au pavillon épais.
Je débute le baryton avec un bec Otto Link ouvert à 7 et des anches Vando bleues de 2.
Excusez moi pour la trop longue litanie ... la conclusion de tout cela, je suis bien plus passionné que bon joueur de saxophone, j'adore le Baryton que je découvre avec un immense plaisir.
C'est (presque) mon premier sax ancien, et c'est mon premier sax américain.*
Je termine sur mon premier retour d'expérience : le bec Otto Link Tone Edge convient très bien à ce sax, il lui permet de jouer juste, en l'enfonçant de 2cm environ sur le bocal, ce qui suffit.
Il me donne l'impression d'être "porté" par ce que je joue, avec comme un effet de sustend.
